L'authentique Hellénique.
Camping sauvage en bord de plage.
On continue nos aventures en Grèce, encore une bonne colline à se taper et on redescend en direction de la mer Egée. On passe encore quelques villages musulmans où il est difficile de trouver à manger car c'est le Ramadan. Puis on arrive peu à peu vers la ville de Xanthi, tout change, la religion est maintenant Orthodoxe, il y a des oratoires avec des icones de partout, des restaurants avec du monde qui donnent sur la mer, des voitures en masse...on avait oublié tout ça. Cette fois c'est sûr, on arrive du côté occidental de l'Europe.
On demande en fin de journée comme à notre habitude de l'eau à une station service mais le mec refuse de nous en filer, il faut payer! On a peu les boules du coup on va se servir nous même aux toilettes. On trouve un super village un peu plus loin où il y a une plage en bord de rivière, tout le monde campe, c'est ici qu'on passe la nuit. On roule ensuite pour la ville de Kavala. Ici en Grèce, le scooter (sans casque) est très populaire, on en voit par centaines, ça donne un coté relax et très détendu.
On rencontre pas mal de voyageurs en stop ou en vélo partis pour l'été et on s'arrête souvent en bord de route pour tailler le bout de gras. On teste le camping de bord de mer mais même en plein mois d'août on est les seuls clients, nous qui nous demandions s'il y allait avoir de la place. Le camping possède un énorme resto pouvant accueillir plus de 500 personnes mais pas un chat, on sent qu'un temps ca devait marcher au top mais le passage de la crise est difficile pour eux.
Le lendemain on traverse la ville de Kavala qui offre le même cachet que les villes du Sud de la France. On va faire nos courses dans un supermarché, c'est le choc, on n'a pas vu ça depuis notre départ. Il y a des rayons entiers de bouffe de partout et une diversité incroyable. On se sent complètement paumés, on sait plus ou aller pour avoir un bout de pain tellement il y a de choses. On passe une heure dans le magasin pour faire le pique nique du midi. En Asie Centrale, les épiceries étaient tellement petites, un tour sur soi même et on avait fait le tour de la boutique et le choix était vite tablé.
On roule sur les bords de mer avec le soleil puis on se baigne dans des sources d'eau chaudes renfermées dans un village abandonné. Il faut aller carrément fouiller dans les maisons délabrées pour pouvoir se baigner. L'ambiance est glauque mais carrément intéressante.
Le long des routes Grecques, on voit beaucoup de ruines, vestiges du passé mais aussi beaucoup de commerces fermés, réalité du présent. En effet, pas mal de commerçants ont mis la clé sous la porte dû à une trop grosse augmentation des taxes et une baisse de la clientèle.
On se gave de figues en bord de routes, c'est la saison, on en profite un max car en France c'est plutôt considéré comme un produit de luxe à cher le kilo! Direction Thessaloniki, on s'arrête dans le bar d'Enzo, l'ambiance est chouette et on en profite pour jouer au backgammon, le jeu dont tout les locaux sont friands depuis le début de notre périple! C'est à partir de là qu'on va découvrir la vraie gentillesse des Grecs, Enzo nous aide et après une petite discussion, il nous paye le digestif local!
On demande en fin de journée comme à notre habitude de l'eau à une station service mais le mec refuse de nous en filer, il faut payer! On a peu les boules du coup on va se servir nous même aux toilettes. On trouve un super village un peu plus loin où il y a une plage en bord de rivière, tout le monde campe, c'est ici qu'on passe la nuit. On roule ensuite pour la ville de Kavala. Ici en Grèce, le scooter (sans casque) est très populaire, on en voit par centaines, ça donne un coté relax et très détendu.
On rencontre pas mal de voyageurs en stop ou en vélo partis pour l'été et on s'arrête souvent en bord de route pour tailler le bout de gras. On teste le camping de bord de mer mais même en plein mois d'août on est les seuls clients, nous qui nous demandions s'il y allait avoir de la place. Le camping possède un énorme resto pouvant accueillir plus de 500 personnes mais pas un chat, on sent qu'un temps ca devait marcher au top mais le passage de la crise est difficile pour eux.
Le lendemain on traverse la ville de Kavala qui offre le même cachet que les villes du Sud de la France. On va faire nos courses dans un supermarché, c'est le choc, on n'a pas vu ça depuis notre départ. Il y a des rayons entiers de bouffe de partout et une diversité incroyable. On se sent complètement paumés, on sait plus ou aller pour avoir un bout de pain tellement il y a de choses. On passe une heure dans le magasin pour faire le pique nique du midi. En Asie Centrale, les épiceries étaient tellement petites, un tour sur soi même et on avait fait le tour de la boutique et le choix était vite tablé.
On roule sur les bords de mer avec le soleil puis on se baigne dans des sources d'eau chaudes renfermées dans un village abandonné. Il faut aller carrément fouiller dans les maisons délabrées pour pouvoir se baigner. L'ambiance est glauque mais carrément intéressante.
Le long des routes Grecques, on voit beaucoup de ruines, vestiges du passé mais aussi beaucoup de commerces fermés, réalité du présent. En effet, pas mal de commerçants ont mis la clé sous la porte dû à une trop grosse augmentation des taxes et une baisse de la clientèle.
On se gave de figues en bord de routes, c'est la saison, on en profite un max car en France c'est plutôt considéré comme un produit de luxe à cher le kilo! Direction Thessaloniki, on s'arrête dans le bar d'Enzo, l'ambiance est chouette et on en profite pour jouer au backgammon, le jeu dont tout les locaux sont friands depuis le début de notre périple! C'est à partir de là qu'on va découvrir la vraie gentillesse des Grecs, Enzo nous aide et après une petite discussion, il nous paye le digestif local!
On essaye d'éviter la grande ville de Thessaloniki mais la DDE Grecque a inversé la couleur des panneaux et on se retrouve sur l'autoroute pour quelques kilomètres. L'après midi se fait à longer la zone industrielle, pas vraiment cool mais faut se sortir de ce pétrin. Après ça, on est étonnés d'arriver en bord de mer dans une ville hyper touristique remplie de pinpins. Le calme nous manque, on reste quand même au camping pour profiter de la mer, ces enfoirés nous font payer 20 euros par nuit pour planter la tente sur un parking herbeux. On redécouvre la vie bruyante du camping, beaucoup de gonzes sont là à long terme et ont tout aménagé dans leur caravane et terrasse couverte pour se sentir chez eux. Pas un centimètre n'est épargné et tout est décoré avec goût : nains de jardin, fontaine en imitation borne incendie, fleurs en plastiques, cuisinière tapissée de capsules de bière, carillon en papillon multicolore....et attention il n'est pas question de venir brancher ton appareil photo sur la borne électrique de Jean-Paul, c'est la sienne un point c'est tout. Pas moyen de dormir car les voisins mettent la sono à fond et les femmes hurlent, ici elles ont un sacré caractère! A minuit, on se fait réveiller par une grande famille qui gare leur voiture à 2 centimètres de notre tente, le bébé hurle, ca rigole...bref les vacances au camping, on doit pas être fait pour ça.
On s'en va donc s'isoler dans les montagnes du massif du Mont Olympe. Tout de suite, les gens sont beaucoup plus adorables et n'en veulent pas à notre porte-monnaie, on s'assoit dans un parc et une dame avec ses enfants nous amènent du jus d'orange et des légumes. En passant devant la poubelle du Lidl on la voit déborder de bouffe intacte, on se gène pas pour prendre quelques provisions. Plus loin, on boit un coca, on discute avec la famille qui tient le bar et elle nous offre du pain, des oeufs, des légumes du jardin, du fromage maison...c'est la journée nourriture par excellence et gentillesse par excellence.
On campe dans un parc au top, à côté d'un stade de foot. A 10 heures du soir, pas trop compris pourquoi à cette heure tardive, l'entrainement du club de foot commence, c'est les spots plein phare dans la tente et les cris du directeur sportif. A minuit, alors que le ciel était bleu avant d'aller se coucher, éclate un gros orage. On se réfugie dans une cabane en bois abritant des toilettes mais très propre, on est bien content d'être à l'abri, on finit donc la nuit sur nos matelas gonflables ici.
Le lendemain, après avoir fait sécher toutes les affaires qui ont bien reçu par la tempête, on s'attaque au début des grosses montées à franchir, il n'y a que ça ici. Au final, on prend bien du plaisir à donner un peu de soi pour arriver en haut, ça n'a pas le même goût et c'est bien plus intéressant que le plat. On observe l'agitaion dans les champs de tabac, c'est la saison de la récolte des précieuses feuilles et ça travaille sans relâche. On débouche toujours sur des villages authentiques ou les papis occupés à refaire le monde au bar nous observent avec le sourire. Les églises sont imposantes, la religion prend beaucoup de place, et il y a encore des camions avec un crieur pour avertir la populace de toutes les drouilles qu'il a à vendre, magique! On voit même un joyau dans une boutique, une VHS sous plastique!
A Agios Dimitrios, village perché sur les hauteurs, on s'arrête dormir à une auberge superbe. La propriétaire, parlant français car née en Belgique, s'occupe de nous comme de ses enfants, ca fait plaisir. Un petit backgammon autour d'une bière et on passe la soirée à discuter avec la patronne. Bien sur elle ne va pas nous laisser nous coucher le ventre vide, elle et son mari nous offrent un repas comme on en avait pas goûté depuis longtemps : salade composée et steak frites, tout est fait maison. On s'endort ravis. On repart sur la route avec un pot de confiture et un pain offert par la famille.
Ca grimpe toujours puis on redescend sur le village d'Elassona. Un peu plus loin, on s'arrête au bar trinquer avec 3 cyclos Suédois. Puis on plante la tente dans le jardin du bar, Niko, le patron, est un type farfelu qui rigole tout le temps. Il a un beau frère français (qu'il nous passe au téléphone) et a travaillé 20 ans en Allemagne, Greg peut donc communiquer avec lui. Niko nous emmène prendre une douche chez ses parents et on finit autour d'une table pour manger, boire et rigoler. Vraiment sympas ces Grecs.
On s'en va donc s'isoler dans les montagnes du massif du Mont Olympe. Tout de suite, les gens sont beaucoup plus adorables et n'en veulent pas à notre porte-monnaie, on s'assoit dans un parc et une dame avec ses enfants nous amènent du jus d'orange et des légumes. En passant devant la poubelle du Lidl on la voit déborder de bouffe intacte, on se gène pas pour prendre quelques provisions. Plus loin, on boit un coca, on discute avec la famille qui tient le bar et elle nous offre du pain, des oeufs, des légumes du jardin, du fromage maison...c'est la journée nourriture par excellence et gentillesse par excellence.
On campe dans un parc au top, à côté d'un stade de foot. A 10 heures du soir, pas trop compris pourquoi à cette heure tardive, l'entrainement du club de foot commence, c'est les spots plein phare dans la tente et les cris du directeur sportif. A minuit, alors que le ciel était bleu avant d'aller se coucher, éclate un gros orage. On se réfugie dans une cabane en bois abritant des toilettes mais très propre, on est bien content d'être à l'abri, on finit donc la nuit sur nos matelas gonflables ici.
Le lendemain, après avoir fait sécher toutes les affaires qui ont bien reçu par la tempête, on s'attaque au début des grosses montées à franchir, il n'y a que ça ici. Au final, on prend bien du plaisir à donner un peu de soi pour arriver en haut, ça n'a pas le même goût et c'est bien plus intéressant que le plat. On observe l'agitaion dans les champs de tabac, c'est la saison de la récolte des précieuses feuilles et ça travaille sans relâche. On débouche toujours sur des villages authentiques ou les papis occupés à refaire le monde au bar nous observent avec le sourire. Les églises sont imposantes, la religion prend beaucoup de place, et il y a encore des camions avec un crieur pour avertir la populace de toutes les drouilles qu'il a à vendre, magique! On voit même un joyau dans une boutique, une VHS sous plastique!
A Agios Dimitrios, village perché sur les hauteurs, on s'arrête dormir à une auberge superbe. La propriétaire, parlant français car née en Belgique, s'occupe de nous comme de ses enfants, ca fait plaisir. Un petit backgammon autour d'une bière et on passe la soirée à discuter avec la patronne. Bien sur elle ne va pas nous laisser nous coucher le ventre vide, elle et son mari nous offrent un repas comme on en avait pas goûté depuis longtemps : salade composée et steak frites, tout est fait maison. On s'endort ravis. On repart sur la route avec un pot de confiture et un pain offert par la famille.
Ca grimpe toujours puis on redescend sur le village d'Elassona. Un peu plus loin, on s'arrête au bar trinquer avec 3 cyclos Suédois. Puis on plante la tente dans le jardin du bar, Niko, le patron, est un type farfelu qui rigole tout le temps. Il a un beau frère français (qu'il nous passe au téléphone) et a travaillé 20 ans en Allemagne, Greg peut donc communiquer avec lui. Niko nous emmène prendre une douche chez ses parents et on finit autour d'une table pour manger, boire et rigoler. Vraiment sympas ces Grecs.
C'est reparti pour d'autres collines et pour camper dans une étable abandonnée. Puis c'est une bonne grosse descente qui s'ouvre nous dans une vallée magnifique à la lumière du petit matin, on arrive aux météores, d'anciens monastères haut perchés sur des rochers. On fait une petite visite du plus grand monastère, c'est saisissant de se dire que les moines sont venus construire de pareils bâtiments ici pour se réfugier, ils devaient avoir la tranquillité de réfléchir ici. Bon évidemment maintenant le lieu est rempli de touristes qui ne respectent plus rien, des gamins qui crient et des jeunes qui jouent avec leur Iphone...un peu triste de voir un lieu de réflexion et de retirement dans cet état. Le lieu devrait être plus limité, cela lui redonnerait tout son calme. Enfin bon c'est chouette quand même.
Toujours la même rengaine, on repart dans les montées mais toujours aussi jolies. On s'attaque au col de Katara (1 690 mètres), il y a beaucoup de touristes qui nous klaxonnent et nous encouragent, eux prendront l'autoroute, nous ca sera la petite route abandonnée qui serpente dans la forêt. On campe près d'un oratoire puis on reprend la route au petit matin, seuls sur la route sans trafic, on traverse un village abandonné qui ressemble à celui de Luky Luke. Encore quelques tours de pédales qui nous font sentir le bonheur de la liberté, parce qu'on va la chercher par nous même. Une bonne musique dans les oreilles, la lumière du matin, le vent de la forêt sur les joues, l'absence de trafic, être sur son vélo...c'est ces petites choses simples le bonheur!
En bas de la longue descente, on s'arrête dans une auberge manger des brochettes, des toasts, des frites...ici ca coute pas grand chose. Les gens sourient tous en nous voyant sur nos drôles d'engins, nous on sourit aussi en les voyant tous sur une vieille brêle avec le môme sur les genoux et la femme derrière, tout ca sans casque cela va sans dire!
On termine quelques dernières grimpettes dans les montagnes direction Igoumenitsa où on prendra le bateau pour l'Italie, on s'arrête prendre un dernier repas dans ces auberges ou la chaleur humaine est toujours présente. Un dernier jeu de backgammon, un petit verre de Retsina (vin local bien amer) et on dit bye-bye à la Grèce, cet endroit où on a pas oublié d'être authentique et de déguster la vraie vie simple comme avant!
Toujours la même rengaine, on repart dans les montées mais toujours aussi jolies. On s'attaque au col de Katara (1 690 mètres), il y a beaucoup de touristes qui nous klaxonnent et nous encouragent, eux prendront l'autoroute, nous ca sera la petite route abandonnée qui serpente dans la forêt. On campe près d'un oratoire puis on reprend la route au petit matin, seuls sur la route sans trafic, on traverse un village abandonné qui ressemble à celui de Luky Luke. Encore quelques tours de pédales qui nous font sentir le bonheur de la liberté, parce qu'on va la chercher par nous même. Une bonne musique dans les oreilles, la lumière du matin, le vent de la forêt sur les joues, l'absence de trafic, être sur son vélo...c'est ces petites choses simples le bonheur!
En bas de la longue descente, on s'arrête dans une auberge manger des brochettes, des toasts, des frites...ici ca coute pas grand chose. Les gens sourient tous en nous voyant sur nos drôles d'engins, nous on sourit aussi en les voyant tous sur une vieille brêle avec le môme sur les genoux et la femme derrière, tout ca sans casque cela va sans dire!
On termine quelques dernières grimpettes dans les montagnes direction Igoumenitsa où on prendra le bateau pour l'Italie, on s'arrête prendre un dernier repas dans ces auberges ou la chaleur humaine est toujours présente. Un dernier jeu de backgammon, un petit verre de Retsina (vin local bien amer) et on dit bye-bye à la Grèce, cet endroit où on a pas oublié d'être authentique et de déguster la vraie vie simple comme avant!