On entre en Georgie
Comme ça de tête, sans aller voir sur Google, Quelle est la Mer que nous longeons de Trabzon à Batumi? Un indice en images...
Trève de plaisanteries, on entre en Géorgie et on sent tout de suite qu'on change de monde.
Quelques kilomètres avant la frontière, on avait déjà remarqué un changement. On commence à apercevoir des femmes dans les rues, elles nous parlent (pour une première en Turquie) et sont déjà moins couvertes.
On découvre la douane au sortir d'un tunnel, on dépasse une dernière mosquée, double la file de camions, passe entre les klaxons, 2 coups de tampons , on est de l'autre coté et ça a déjà des airs de Russie.
Fini le monde musulman, fini le thé, fini les R9. On passe aux vieilles mercedes, aux pubs pour la Vodka et les casinos. On passe des femmes voilées et cachées aux minijupes et talons. On ne comprend plus rien au Géorgien qui utilise un alphabet particulier. On roule donc le long de la mer (Noire c'était la bonne réponse) vers Batumi, sur une route beaucoup moins large, doublés par des conducteurs bien moins patients.
Batumi, on y vient juste pour faire le visa vers l'Azerbaidjan. Comme on est hyper organisés, on y arrive un samedi.
En quête de photos d'identité pour le visa, on descend dans un bouiboui photo au sous sol.
"Photo? Problem niet" Le type nous place devant un mur pourri couvert d'une nappe en papier blanc scotchée à l'arrache, sort un compact de base et nous envoie un flash en plein tronche, puis nous montre la photo. Euh ya erreur là, on cherche un truc plus officiel nous... "Problem niet, Photoshop !". Nous voici donc en possession de magnifiques photos retouchées sous toutes les coutures. Le consul nous recoit lundi matin entre 2 parties de solitaire, plus absorbé par son jeu (et nous montrer quil a gagné la partie) que par nos démarches. C'est la fin du mois et ya plus de visa, il faut attendre...
Du coup on passe du temps à l'auberge où on rencontre Lionel un autre cyclo français.
Batumi est une ville un peu spéciale, qui n'a rien a voir avec le reste de la Georgie. C'est un genre de disneyland de la mer noire où tout est bien artificiel. On est impatients d'aller visiter l'arrière pays et les montagnes.
Quelques kilomètres avant la frontière, on avait déjà remarqué un changement. On commence à apercevoir des femmes dans les rues, elles nous parlent (pour une première en Turquie) et sont déjà moins couvertes.
On découvre la douane au sortir d'un tunnel, on dépasse une dernière mosquée, double la file de camions, passe entre les klaxons, 2 coups de tampons , on est de l'autre coté et ça a déjà des airs de Russie.
Fini le monde musulman, fini le thé, fini les R9. On passe aux vieilles mercedes, aux pubs pour la Vodka et les casinos. On passe des femmes voilées et cachées aux minijupes et talons. On ne comprend plus rien au Géorgien qui utilise un alphabet particulier. On roule donc le long de la mer (Noire c'était la bonne réponse) vers Batumi, sur une route beaucoup moins large, doublés par des conducteurs bien moins patients.
Batumi, on y vient juste pour faire le visa vers l'Azerbaidjan. Comme on est hyper organisés, on y arrive un samedi.
En quête de photos d'identité pour le visa, on descend dans un bouiboui photo au sous sol.
"Photo? Problem niet" Le type nous place devant un mur pourri couvert d'une nappe en papier blanc scotchée à l'arrache, sort un compact de base et nous envoie un flash en plein tronche, puis nous montre la photo. Euh ya erreur là, on cherche un truc plus officiel nous... "Problem niet, Photoshop !". Nous voici donc en possession de magnifiques photos retouchées sous toutes les coutures. Le consul nous recoit lundi matin entre 2 parties de solitaire, plus absorbé par son jeu (et nous montrer quil a gagné la partie) que par nos démarches. C'est la fin du mois et ya plus de visa, il faut attendre...
Du coup on passe du temps à l'auberge où on rencontre Lionel un autre cyclo français.
Batumi est une ville un peu spéciale, qui n'a rien a voir avec le reste de la Georgie. C'est un genre de disneyland de la mer noire où tout est bien artificiel. On est impatients d'aller visiter l'arrière pays et les montagnes.